La fête de tous les enfants
Carpes, bains d’iris, dessert de riz… rites et traditions sont respectés pour assurer force et croissance aux enfants.Le 5 mai se célèbre la fête de « Kodomo no hi » au Japon. D’origine chinoise, puis introduite à la cour impériale japonaise au 6ième siècle, elle est d’abord réservée aux garçons puis récupérée par les familles de Samouraïs à l’époque Kamakura qui voient là l’occasion d’offrir leur première armure aux valeureux petits garçons ! C’est aujourd’hui la fête de tous les enfants au Japon, garçons comme filles.
Croissance, force, courage, persévérance
L’occasion de nombreux rites et traditions destinés à souhaiter bonheur, santé, prospérité aux enfants et de conjurer le mauvais sort. C’est aussi le jour où de passage dans les rues et les jardins nippons vous pourrez voir flotter accrochées à des mats de bambou des « koi nobori », ces manches à air / carpes de toutes les couleurs, ce poisson qui remonte les eaux à contre-courant et qui symbolise la force, le courage et la persévérance. Si vous voyez un banc de carpes, pensez que chacune représente un membre de la famille. En ce jour férié, beaucoup de symboles et de traditions comme des iris accrochés dans toutes les maisons sont respectés et tous confèrent à un seul but, favoriser la bonne croissance et la santé de l’enfant.
Bain d’iris et kashiwa-mochi
Sans parler de prendre un bain d’iris comme le voudraient les coutumes du Tango no sekku (où l’on priait pour la croissance et la santé des garçons et le respect des valeurs chevaleresques, aujourd’hui le début de nombreux événements pour les enfants), n’oubliez pas de manger du chimaki (du riz enroulé de feuilles de bambou nain) ou un kashiwa-mochi (un dessert à la pâte de haricots rouges enroulé dans une feuille de chêne) pour favoriser la descendance.
Carpes, iris, cerisiers… on peut retrouver beaucoup de ces symboles sur les tissus traditionnels utilisées pour faire les pinces. A vous de les trouver sur nos modèles !
Joyeux «Kodomo no hi » à tous les enfants et spécialement à Kento!